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Un peu
d'histoire

À la sortie de la Révolution Française, l’église se retrouve divisée, amoindrie, une partie de son patrimoine disparue, la vocation de prêtre ne fait plus d’émules parmi la population et le diocèse a le plus grand mal à renouveler son clergé de plus en plus vieillissant. Une question majeure se pose donc, comment redynamiser la communauté ecclésiastique ? Pour cela, l’évêque du diocèse acquiert au début du 19ème siècle l’ancien couvent des Récollets pour y fonder un petit séminaire, appelé aussi «école secondaire ecclésiastique». Les enfants sont sélectionnés selon des critères d’intentions théologiques. Après des débuts difficiles, le séminaire finit par prendre une solide réputation et de grandes familles régionales y confient leurs enfants.
Quelques années plus tard, l’établissement passe sous la main de la congrégation des Lazaristes, une communauté Jésuite alors en lien avec le clergé diocésain.
Jouant sur le fait que la région ne comporte que très peu de collèges publics et afin d’accroître le nombre d’élèves, les prêtres Lazaristes commencent à y admettre des enfants sans aucune vocation sacerdotale, sait-on jamais ! des fois que certains y trouvent la lumière !
En 1902, les nouvelles lois préparatoires à la séparation de l’Église et de l’État entraînent l’expulsion des lazaristes et l’abbé Flottes devient supérieur. Trois ans plus tard, faute d’être transformé en établissement privé par le biais d’une association cultuelle (comme l’exige la loi de séparation) le petit séminaire prend un caractère illicite, les bâtiments sont confiés à la commune, les prêtres et l’école sont contraints de se replier quelques kilomètres plus loin sur l’ancien monastère des Bénédictines du Saint-Coeur de Marie pour y continuer leur enseignement.
1914, la grande guerre éclate, le nouveau séminaire est en partie réquisitionné par l’armée et transformé en hôpital pour y accueillir des soldats convalescents.
1918, la guerre est finie, les Lazaristes sont rappelés à la tête de l’établissement jusqu’en 1953, où le clergé reprend sa direction. L’établissement ferme définitivement ses portes au début des années 80, tombe dans l’oubli, laisse le temps faire son œuvre et offre à la nature l’occasion de reprendre ses droits.

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