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Un peu
d'histoire

Durant très longtemps, cette ville française était alimentée par de l’eau de source puisée par une
fontaine et quelques puits. Malheureusement, ces siècles d’activités humaines ont raison du sous-sol, les eaux si limpides contiennent des traces de matières organiques, contaminé par les déjections de toutes sortes accumulées au fil du temps. Les cas de typhoïde y sont légion, graves ou légères, personne n’y échappait, la pénurie d’eau consécutive à la sécheresse de l’été n’arrange pas les choses. C’est pour cela, qu’au milieu du 19ème siècle, la municipalité décide de construire une première station de pompage d’eau (dont les traces subsistent encore), afin d’améliorer la situation sanitaire de la ville et d’offrir un meilleur confort à ses administrés.
Une galerie de six mètres de profondeur est creusée à 200m du fleuve avoisinant la ville. Pour s’y rendre, l’eau fluviale captée se purifiait en traversant une couche de sable et de gravier, les pompes la récupérait alors pour la distribuer dans la cité.
La situation sanitaire s’améliora nettement et la population en profite pleinement durant près de trente ans.
La population grandissante, la station n’arrive plus à garantir le besoin d’eau nécessaire, de plus, une erreur d’ingénierie est à l’origine de fréquentes et longues coupures durant les sécheresses : la galerie n’est pas creusée assez profondément et a du mal à capter l’eau du fleuve lorsque celui-ci est à son niveau le plus bas, durant les périodes estivales, au moment où la consommation d’eau est fortement accrue. 
Il devient donc nécessaire de construire une nouvelle station, d’imminents ingénieurs se penchent sur le problème et aboutissent à un projet consistant à la construction d’un certain nombre de puits filtrants de 40 cm de diamètre, creusés chacun à 10m de profondeur et reliés les uns aux autres par un grand tuyau collecteur et d’une puissante usine électrique au-dessus de la galerie de filtration destinée à actionner les pompes. L’eau est dorénavant puisée dans une nappe souterraine toujours renouvelée, elle est pure de tout germe microbien pathogène.
Début du 20ème siècle, exécution d’une batterie de 24 forages dans cette galerie, reliée par un collecteur d’aspiration.
Dans les années 1950, création d’une batterie de 10 puits.
Fin des années 60, création de 7 nouveaux puits et approfondissement jusqu’au substratum imperméable de 3 puits anciens.
Au milieu des années 1970, cette station est abandonnée au profit d’une nouvelle, construite à quelques mètres, et encore en activité.

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